Thomas Walquemane
Psychanalyste, psychologue clinicien dans le 14e à Paris
48, rue Liancourt 75014 Paris
01 43 22 13 28 - Sur rendez-vous.
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La Gestalt thérapie.
Gestalt vient du verbe allemand « gestalten », qui signifie « mettre en forme, donner une structure ».
La Gestalt thérapie fut fondée entre les années quarante et les années cinquante par Fritz Perls, un psychiatre et psychanalyste allemand émigré aux Etats- Unis; il oriente son action sur ce qu’il nomme la « frontière-contact », c'est-à-dire la « zone » où s'échangent des informations, des désirs, des besoins matériels. Ce lieu supposé où nous entrons en contact avec nous-mêmes, avec les autres, avec notre environnement, sans cesse mouvant, est notre manière d'être au monde ou d'être en relation.
Il s’agit donc d’analyser « ici et maintenant » le processus d'ajustement permanent entre un organisme et son environnement. Cet ajustement est par définition en perpétuel changement. Les Gestaltistes parlent de cycle de contact, d'ajustement créateur, de formes qui émergent du fond. Prenant conscience de ces cycles et des processus qui les commandent, le patient est donc supposé pouvoir restaurer ses possibilités de choix et créer ou inventer de nouvelles manières d’être au monde.
Difficile de ne pas reconnaître la dimension de l’imaginaire, nommée comme telle par le Docteur Jacques Lacan, derrière cette « frontière contact » entre un sujet et le monde qui l’entoure. Tout se passe comme si l’un des présupposés de la méthode indiquait qu’il serait possible d’inventer un autre imaginaire - « d’autres manières d’être au monde » -. Avant même de savoir si cela est seulement possible, reste à savoir comment un sujet peut s’y retrouver avec plusieurs imaginaires, vu qu’avec un seul, c’est déjà bien compliqué.