Thomas Walquemane
Psychanalyste, psychologue clinicien dans le 14e à Paris
48, rue Liancourt 75014 Paris
01 43 22 13 28 - Sur rendez-vous.
Thomas Walquemane
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Combien ça coûte ?
Le nerf de la guerre, évidemment ! Cela dit, il est parfaitement normal que ce soit une question, voire un problème, et à ce titre, il était légitime que les « psys » soient tenus de répondre. N’attendez cependant pas de réponses idéales et définitives, vous serez déçus, elles n’existent sans doute pas.
Tant de rumeurs - pour un peu, j’aurais dit fantasmes - circulent sur l’argent et les « psys », quelles que soient l’école et la pratique dont ils se réclament, qu’il est en effet souvent difficile de s’y retrouver. Certains exigent un tarif fixe, parfois peu, parfois beaucoup - dans ce cas c’est souvent beaucoup d’ailleurs -, d’autres fixent le prix en fonction des moyens des patients, après une brève et cordiale négociation. En outre, dans la plupart des cas, le tarif augmente un peu régulièrement - tous les ans ou tous les deux ans par exemple - avec l’augmentation du coût de la vie.
Du côté des « justifications théoriques », dans le désordre et brièvement, il se dit, se lit ou s’entend que « le prix de la séance, c’est le prix de la parole », « il faut que ça coûte pour que ça avance », « il ne faut pas négocier sur son désir », « l’argent mobilise quelque chose de l’érotisme anal » et je ne sais quoi d’autre encore. C’est ici qu’il faut se montrer vigilant à mon avis. Et il y a tout lieu de repousser, dans un premier temps énergiquement, les élucubrations parfois oiseuses sur le thème de l’argent en psychanalyse ou de l’argent et l’inconscient.
Certes, l’argent comme mesure sociale, ou plus simplement comme phénomène social, fait partie de nos vies à tous; à ce titre, il concerne la psychanalyse- comme d’autres disciplines- et les psychanalystes. Ainsi, il était normal et légitime que « la théorie psychanalytique » se saisisse de la question et qu’une réflexion soit menée sur le problème de l’argent.
De même, il est aussi quasi inévitable- « quasi » seulement- que la question du rapport que chacun entretien à l’argent surgisse sur le chemin d’une analyse. Mais dans ce cas, et c’est là le point le plus essentiel, l’organisation de cette question est TOUJOURS de l’ordre du particulier. Le rapport que chacun entretien avec l’argent est DIFFERENT dans chaque cas.
Ce qui nous laisse ici encore sans réponse claire et solide sur laquelle s’appuyer.
Au fond, à mon avis, il n’y a qu’une manière de résoudre la question. Même si elle apparaîtra certainement trop simple à beaucoup de « psys », elle m’a semblé suffisamment solide pour fournir un point de départ consistant pour les deux parties. Pour le psychanalyste ou le psychologue, et pour celui qui s’engage sur cette voie pleine de surprises.
Non, le psychanalyste n’a pas à faire la charité. Oui, les séances auront un prix. C’est de cela que le psychanalyste vit.
A partir de là, reste la question du montant de ce tarif. Il aura donc à être fixé par la voie d’un accord entre les deux parties. C’est une sorte de contrat. Sur ce point, il devra convenir aux deux. Il aura à être correct pour le psychanalyste et acceptable pour le patient. Sans un tel accord, nécessaire mais non suffisant, le travail ne commencera pas.