Thomas Walquemane

Psychanalyste, psychologue clinicien dans le 14e à Paris

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La « rebirth » thérapie et thérapie « primale ».

Le rebirth- traduction littérale « renaissance » ou « renaître »-, parfois appelée « respiration consciente », est une méthode de développement personnel mise au point officiellement  dans les années 1960, aux États-Unis, par Leonard Orr.


Utilisée encore aujourd'hui par certains thérapeutes psycho-corporels, elle utilise une respiration volontairement amplifiée afin de modifier la perception du corps et des émotions. Son objectif est de faire revivre des expériences traumatiques anciennes, notamment celles supposées liées à la naissance, et d'amorcer ainsi un processus de guérison. Les premières expérimentations, autour de ce qui deviendra le rebirth, étaient fondées sur la thèse d'un traumatisme premier et fondamental que nous aurions tous vécus au moment de la naissance. Elles tentaient de créer des conditions sensorielles aussi proches que possible de la naissance afin de la faire revivre et de libérer la personne concernée du traumatisme supposé avoir été occasionné au cours de l'accouchement.


Le patient, allongé sur le dos, porte son attention sur son corps, les yeux fermés. Une première phase consiste en une prise de conscience de la respiration à la suite de quoi la personne est incitée à passer d'une respiration naturelle par le nez à une respiration par la bouche. Ensuite la personne doit amplifier et accélérer sa respiration. Enfin, la personne entre dans le processus de « rebirth » proprement dit.


La respiration induite dans le rebirth peut entraîner des phénomènes physiologiques et psycho- émotionnels désagréables, mais présentés comme faisant partie du processus : crises spasmophiliques dues à une forte alcalose dans le sang artériel, crampes dues au contraste entre l'alcalose sanguine et l'acidose du muscle, colères, cris, larmes, besoin de dormir, mouvements de succion. Certains pratiquants disent revivre des sensations ressemblant à celles de la naissance. Ensuite, quand la respiration redevient normale, les sensations seraient plus paisibles et des états de bien-être se manifesteraient.


La thérapie primale, quant à elle, est un processus de psychothérapie, un « traitement pour la guérison de la névrose », forgé à partir de théories développées par Arthur Janov, un psychologue américain de formation freudienne. Cette approche porte ce nom car, en 1970, Arthur Janov demande un jour à un patient d'appeler sa « maman ». Après avoir prononcé plusieurs fois le mot « maman » le patient pousse un cri. Ce cri correspond à l'état primal de son revécu. Dès lors, Janov s'efforce avec ses patients d'explorer ce moment, qui se situe entre la naissance - période allant de la naissance proprement dite jusqu'aux neufs premiers mois du nourrisson - et l'enfance.


Mais en réalité, les deux méthodes sont toutes deux nées d’une tentative d’Otto Rank, élève de Freud, qui date de 1924. En effet, les premiers pionniers de la psychanalyse, Freud en tête, s’étaient aperçus que la libération d’un être humain de ses symptômes névrotiques exigeait un travail de longue haleine. Il était donc légitime et naturel de vouloir raccourcir la durée d’une analyse. C’est cette intention qui soutenait la tentative d’Otto Rank. Il supposait que l’acte de la naissance et le traumatisme qui lui est associé était la véritable source et le modèle de la névrose dans son ensemble. La liquidation analytique « après coup » de ce traumatisme originaire devait permettre d’éliminer la névrose entière.


La métaphore sur laquelle Sigmund Freud s’appuie pour répondre est bien trop savoureuse pour qu’elle soit passée sous silence. Tout se passe comme si « en cas d’incendie d’une maison provoquée par une lampe à pétrole renversée, les pompiers se contentaient de retirer la lampe de la pièce où le feu s’est déclaré. »