Thomas Walquemane

Psychanalyste, psychologue clinicien dans le 14e à Paris

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Les thérapies comportementales et cognitives.

C’est à partir du début du XXe siècle que les premières bases des thérapies comportementales et cognitives ont été posées à partir de l'expérience d’Ivan Pavlov : si on présente un stimulus initialement neutre, par exemple de la lumière, juste avant de donner de la nourriture à un chien et que l'expérience est répétée plusieurs fois, le chien finira par saliver à la vue du premier stimulus : il y a conditionnement. Mais si la lumière est, par la suite, présentée plusieurs fois sans nourriture, la salivation ne se produira plus, car il y a « extinction », déconditionnement. La validité de ces théories repose sur le postulat d’après lequel ce qui est vrai pour un chien l'est aussi pour un humain.


L'idée principale à la base des thérapies comportementales est que, pour une grande part, les conduites psycho-pathologiques humaines sont acquises en fonction des interactions entre l'individu et l'environnement sur le modèle des théories de l’apprentissage. L'analyse des modalités d'acquisition et de maintien de ces conduites permet de proposer des procédés thérapeutiques visant à rétablir une relation positive entre l'individu et son environnement. Un comportement inadapté -par exemple une phobie- a été appris dans certaines situations, puis maintenu par les contingences de l'environnement. La thérapie cherchera donc, par un nouvel apprentissage, à remplacer le comportement inadapté par celui que souhaite le patient.


Ainsi les thérapies comportementales et cognitives ne visent pas à modifier en profondeur l’ensemble d’une personnalité, à travers une cure longue et contraignante. Elles ont pour but de modifier un comportement précis et invalidant. Elles agissent au moyen de mises en situation et d'expositions graduées aux situations provoquant une anxiété. Par exemple, dans le cas d'une phobie des araignées, le patient doit d'abord imaginer une araignée, puis observer des images d'araignées, toucher un bocal où se trouve une araignée, et finalement toucher l'araignée. En même temps, il apprend à contrôler les manifestations physiologiques de la peur.